Notre recherche vise à découvrir les mécanismes sous-jacents de la résilience au stress. En comprenant ces mécanismes, nous pouvons les utiliser pour développer de meilleures stratégies de traitement des troubles mentaux liés au stress et de prévention. Notre recherche a mis au point un nouveau modèle de souris avec une validité faciale élevée qui permet de stratifier un seul groupe de souris stressées en phénotypes associés à la résilience et à la susceptibilité qui sont basés sur le circuit de la peur.
De plus, nous apportons des preuves de la présence de mécanismes de résilience à l’échelle mondiale. Notre étude sur des souris stressées a révélé qu’elles présentaient des caractéristiques qui indiquent à la fois la résilience et la susceptibilité chez l’homme. Plus précisément, ils montrent des capacités différentes en matière de discrimination en matière de sécurité des menaces et de réponse à l’extinction, qui sont des caractéristiques clés associées à la résilience.
Les phénotypes associés à la résilience et à la susceptibilité que nous avons identifiés chez la souris ont une validité apparente et sont basés sur le circuit de la peur. Ce circuit est très conservé d’une espèce à l’autre et est sans doute l’un des circuits les mieux étudiés. À son tour, cela permet des investigations mécanistes qui ont le potentiel de contribuer au traitement, au développement et aux mesures de prévention.
Nous utiliserons notre nouveau modèle pour approfondir les mécanismes neurobiologiques de la résilience et comprendre comment nous pouvons promouvoir activement la résilience. De plus, nous utiliserons l’analyse longitudinale pour déterminer comment la résilience individuelle se développe au fil du temps.